Marvel et Disney …

On le sait tous (ou presque) que Marvel Studios a été rattaché par la Walt Disney Company tout en jouissant de la même liberté dans la conception de ses films comme c’est le cas pour Pixar.

Nous allons ici parler d’un film qui marche très bien en ce moment et qui est dans les salles de cinéma depuis le 30 avril 2013, Iron Man 3 et son célèbre Tony Stark !

Suite et troisième épisode d’Iron Man, une saga devenue culte en 2008, portée par Shane Black autrefois confiée à Jon Favreau (Iron Man, Cow-Boy & Envahisseurs), nous repartons à zéro pour ne conserver que l’essentiel : Tony Stark interprété par Robert Downey Junior. Ainsi confronté à une tout autre image du super-héros, le long-métrage se révèle surprenant, aussi bien du côté positif que négatif.

Après la naissance de l’homme de fer, de la confrontation entre l’homme et la machine et de questions sur l’amitié, qu’est-il encore possible de faire à l’écran qui permettrait de surprendre le spectateur ? L’intervention d’un personnage emblématique était dès lors essentielle : accueillons Trevor Slattery plus connu comme le redoutable Mandarin ; un tel rôle ne pouvait être jouer que par l’imposant Ben Kingsley, notre Georges Méliès (Hugo Cabret) international, mais extrêmement loin de la figure dénoncée par le riche univers du comics.

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Tony Stark et son costume d’Iron Man

Shane Black, réalisateur confirmé du Dernier Samaritain et de Kiss Kiss Bang Bang, tend davantage à nous souligner la remise en question de l’humanité de Stark, offrant une histoire axée sur le sentimentalisme – notamment sur la romance avec Pepper Potts incarnée par la ravissante Gwyneth Paltrow – que sur de l’action pure et dure. Comme dans la trilogie de Spider-Man de Sam Raimi, il est intéressant d’étudier les différentes facettes de l’antihéros, de la plus claire à la plus sombre. Généralement jugé classique mais efficace, le scénario n’apporterait malheureusement aucunes surprises, peut être même quelques déceptions malgré de nombreuses subtilités et références à The Avengers de Joss Whedon. Une fois de plus, l’arrogance et le narcissisme du héros permet à Downey Jr. de dévoiler plus que jamais son art de la comédie contrairement aux autres acteurs beaucoup plus superflus. On retiendra notamment les trente dernières minutes du long-métrage, qui prouve qu’une saga comme Iron Man, a besoin d’action.

Que serait un film de super-héros sans les effets visuels adéquat ? Nous sommes de nouveau parfaitement conquis, subjugués, abasourdis devant leurs réalismes, entre destruction et bataille aérienne. En revanche, l’expérience en 3D stéréoscopique se retrouve, comme la plupart de ses congénères, entièrement absente. Composée par Brian Tyler (Chérie, j’ai rétréci les gosses, Les Expendables), la musique, beaucoup plus présente que dans les précédents opus mais parfois redondante, révèle un thème épique qui sied parfaitement à son héros. Frissonnant, sans pour le moins surprenant, Iron Man 3 débutera sous la bande son de Blue (Da Ba Dee) du groupe Eiffel 65.

Finalement, il convient également de souligner l’influence qu’a apporté l’ascension du Chevalier Noir (The Dark Knight de Christopher Nolan) sur l’ensemble des productions héroïques, devenant plus sombres et pessimistes. Le succès du film montre clairement l’enthousiasme du public ce qui permet de méditer sur la réalisation d’un quatrième épisode.

Source : www.radiodisneyclub.fr

À propos de Philippe Chauvin

Je suis Chauvin Philippe, j'ai 31 ans et je suis diplômé en communication - journalisme de la HEPH Condorcet à Marcinelle (Charleroi, Belgique).

Publié le juin 4, 2013, dans Actualité Disneyland Paris. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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